Les haut-le coeur
Art viscéral : « Les haut-le-cœur »
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Je suis femme, plasticienne, en France depuis environ trois ans. Dans ma démarche, l’Homme est au centre de mes préoccupations : mettre à l’épreuve les liens temporels et sociétaux qu’il trame.
Ce fil qui s’enfonce comme une épine, et perfore la chair la plus intime de jeunes filles, futures mères, n’en est qu’un simple exemple (voir dans la rubrique Peintures : « Femmes dans tous leurs états »). Ce travail d’assemblage peut être considéré comme singulier, voire brut pour reprendre les termes en usage. Quoiqu’il en soit, il est résolument intègre et je le qualifierais de viscéral.
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Sandrine Vachon Thiébaut, Abeilhan
Aux prémices du confinement, le silence n’avait plus la même odeur, les couleurs n’avaient plus le même goût, mon cœur était aux aguets, désormais perméable…
J’étais en gestation.
C’est dans ce syllogisme et avec fulgurance qu’est né « Made in China ».
Dans ce même élan, les mots suivants me sont venus :
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"Ô mon enfant
Ma chair
Regarde ce monde
Je te l’offre"
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Sandrine Vachon Thiébaut, Abeilhan, avril 2020